15 Juin 2023
L'aneth n'attend pas. Et ce, même si j'ai passé une journée horrible, à combattre les effets secondaires d'un vaccin conjugués à ceux des pollens et de la pollution (sinusite + migraine + vertiges = apocalypse).
En effet, j'ai un mal fou à trouver cette herbe à Paris, peut-être parce qu'elle se flétrit très rapidement après la cueillette ; de quoi motiver une commande du matin pour le soir. J'ai donc fait fi de ma nausée dès que j'ai pu quitter mon lit pour ranger mes courses ; j'ai trempé les précieuses tiges, qui commençaient à avoir chaud, dans un saladier d'eau, et j'ai passé une heure à en extraire les pluches que voici, à 22H, dans un sac à congélation recyclable, prêtes à utiliser quand j'en aurai besoin.
J'ai appris à déguster l'aneth quand je vivais au Kazakhstan, et c'est un véritable délice sur tous les poissons fumés. Mais je tombe aussi quelquefois sur des recettes franco-françaises qui en contiennent, et déplore de ne pas en avoir sous la main pour voir si ça fonctionne réellement. De plus, comme je suis allergique à l'oignon et à l'ail, je cherche des alternatives pour donner du goût à mes plats, et les herbes fraîches sont un moyen facile d'y parvenir.
Mon moral est donc remonté aussitôt que s'est refermée la porte de mon congélateur !