8 Juin 2023
... j'ai vu mourir de soif les rosiers toujours exposés au Jardin du Palais-Royal en cette saison. Je me suis approchée des survivants, j'ai respiré leur parfum et je l'ai trouvé délicieux ; et comme je n'avais pas fait d'aussi longue promenade depuis ma fracture du pied, j'étais heureuse (Nouille Suprême aussi, je pense).
Mais enfin, à voir la tête des rosiers en pleine terre (pourtant plus hauts qu'à l'ordinaire), et quelques feuilles de tilleul déjà recroquevillées dans les allées, on se rend bien compte que les nappes phréatiques qui nous approvisionnent ont obligé les jardiniers, par leur niveau, à rationner les arrosages.
Aura-t-on bientôt des plantes grasses en plein coeur de Paris ? Avec le sable, ça pourrait fonctionner !
Dans ma rue, nous n'en aurons pas besoin : les jardinières installées depuis quatre ans sont plantées de variétés autosuffisantes ; leurs fleurs sont plus discrètes, mais elles sont là, et réjouissent l'oeil par leur présence.